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domingo, abril 08, 2007

Liberation, para quem acredita em certa imprensa....






Par Raphaël GARRIGOS, Isabelle ROBERTS
QUOTIDIEN : vendredi 6 avril 2007

Le poids des photos, le choc des légendes... Le 1er mars, Paris Match (1) publie un reportage du photographe Eric Hadj. Le sujet, le quartier de la Forestière, à Clichy-sous-Bois, au coeur des émeutes de 2005 : des immeubles lépreux, des jeunes qui s'ennuient, des enfants qui lisent au pied des tours. Parmi ces clichés, celui-ci, pris dans le RER, qui montre quatre jeunes hommes noirs assis autour d'une jeune femme blanche plongée dans un livre. Légende de la photo : «Sur les portables, la musique ­ du rap ­ joue à fond. La passagère, pas rassurée, se plonge dans sa lecture et n'en sort pas.» La passagère s'appelle Mélanie Merlin. «Quand j'ai vu la photo j'ai souri, quand j'ai vu la légende, j'ai bondi», raconte-t-elle à Libération, encore choquée du texte qui ne correspond en rien à la réalité : elle n'avait pas peur et était simplement absorbée par son livre. Mais le mal est fait : cette prof dans un lycée de Clichy-sous-Bois se voit servir en classe un narquois : «Vous avez peur des Noirs, Madame ?» Mélanie Merlin demande un démenti à Paris Match, qui l'envoie sur les roses. Mais l'Humanité sort l'affaire et, la semaine dernière, Paris Match publie une «précision». Problème, elle est de la taille d'un confetti. Du coup, Mélanie Merlin vient d'assigner l'hebdomadaire du groupe Lagardère pour préjudice lié à son travail et demande la publication d'un démenti de la taille de la photo incriminée.

Joint par Libération, Eric Hadj se dit «vraiment désolé» : «J'accompagnais ces jeunes dans le RER. J'ai pris cette photo, mais je n'ai pas eu le temps de demander l'autorisation à cette femme. J'ai demandé à Paris Match de la flouter, mais ça n'a pas été fait.» Second raté, la légende : « Paris Match a fait les légendes, explique Hadj. Je les ai validées, mais celle-ci m'a échappé...»

(1) Paris Match n'a pas donné suite à notre demande d'entretien.


Comentário:

"Eu não preciso ler jornais, mentir sozinho eu sou capaz/Não quero ir de encontro ao azar...". Nestes versos, Raul Seixas sintetiza muitas realidades duras de aceitação. Aliás, na mesma letra, ele é profético: "Papai não quero ser prefeito/Pode ser que eu seja eleito/ E alguém pode querer me assassinar...". As familias de Toninho do PT e Celso Daniel que o digam, não é mesmo amigo militante que acredita em tudo o que os seus líderes escrevem ?

Pesquisas foram feitas na época de Weimer, com jornais de origem liberal adquiridos pelos nazistas. Como estes últimos mantiveram a diagramação antiga, poucos "liberais" notaram o truque. E engoliram toda a "mensagem"... Há um filme classe B, O Cabaret, no qual um idiota militante (perdão pela tautologia) dogmatiza (e qual militante não dogmatiza, meu Deus, como estou pesado hoje!) dizendo existir uma "conspiração comunista, judaica, financista" para dominar o mundo. O interlocutor, com a paciência no fim (ou uma expressão chula equivalente), grita :"a única conspiração existente é a dos burros!".

No caso da reportagem acima: ao falar com preconceito, o jornalista da Paris Match coloca na legenda da foto que a moça, apavorada com o cerco de jovens negros, enfia o nariz no livro para fugir da "situação". Ao ler o texto, ela exigiu retificação da revista, pois o caso lhe trouxe aborrecimentos, visto ser professora de pessoas que ostentam todos os coloridos na pele. E nunca ela ficou apavorada, pelo contrário! A "precisão" (o nosso "erramos") saiu do tamanho de um confete.

Assim opera boa parte da midia. Enormes manchetes que se transformam em confetes.

E segue o Carnaval dos militantes,

Roberto Romano

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